En Afrique, plus de 600 millions de personnes n'ont pas accès à l’électricité et avec un développement économique en pleine croissance, le défi de l'accession à l’énergie n'a jamais été aussi élevé pour ce continent, des conditions qui favorisent l'entrée de l'Afrique dans la révolution énergétique.
L’énergie la moins cher du marché, le solaire
En Afrique, on estime que seuls 10 % du potentiel hydraulique sont exploités. De plus, les énergies renouvelables telles que le solaire ou éolienne y sont marginaux. En effet, la grande partie de l’électricité provient du charbon ou encore des générateurs diesel.
Cependant, cette tendance risque prochainement d'être bousculée par l’avènement du solaire. En effet, depuis quelques temps, le solaire est devenu l’énergie la moins cher du marché. De quoi inciter quelques foyers à installer un panneau photovoltaïque sur leur toit.
De plus en plus de centrales solaires commencent à s'y développer. Comme exemple, on peut citer le projet Noor du Maroc ou encore la centrale solaire de Djibouti de plus de 300MW. D'ici 2030, l'Agence internationale des énergies renouvelables prévoit même plus de 70 gigawatts installés dans toute l'Afrique.
L’énergie fossile incontournable
Si les grands bailleurs de fonds internationaux ont restreint leur soutient vis-a-vis de l’énergie fossile, cette dernière reste toujours présente. En effet, si quelques initiatives de coopération ont vu le jour pour promouvoir l’énergie renouvelable, elles n'ont pas encore enregistré d'avancées majeures. Le manque de transparence, l'instabilité des cadres réglementaires ainsi que les lacunes dans la gestion du secteur électrique sont les principaux freins des investissements dans le secteur de l’énergie renouvelable.
Si ces dernières sont les énergies de demain, l'Afrique ne peut pas, cependant, adopter une politique exclusive. Ainsi, le fossile ne sera pas abandonné. Pour un gouvernement, en effet, la priorité est de fournir de l’électricité aux industries et à la population avant tout.