Quand le Pape François pomouvois l'énergie solaire

Le pape est avant tout un souverain pontife, un guide et le porte-étendard d’une communauté unie autour d’une même foi. Mais un pape, c’est aussi un personnage moral qui défend aussi la vie tout en élevant les consciences humaines et en les permettant d’avoir raison gardée sur les actions que l’homme engage. En ce sens, si l’on avait déjà entendu auparavant les encycliques du pape Jean Paul 2 et de Paul VI sur la doctrine de l’église par rapport à l’environnement, le pape François quant à lui frappe fort et se constitue un véritable plaidoyer objectif et critique envers l’écologie.

C’est à six mois de la conférence internationale sur le changement climatique que le souverain pontife publia son « laudato si » ou « loué sois-tu ». Cette œuvre de 187 pages dispose d’une véritable valeur morale et doctrinale, mais intervient plutôt comme une grande sonnette d’alarme envers le danger que représente le changement climatique. C’est un document qui n’a d’égal que lui-même et qui met en mal uniquement la faute de l’homme par rapport à l’état actuel des choses. Le pape François a écarté tous les tabous qui subsistent dans cette grande problématique du réchauffement climatique et tranche objectivement la question de l’implication de l’homme mettant ainsi à mal toutes les doctrines spéculant sur la cause naturelle du changement climatique.

Par ailleurs, c’est un parfait plaidoyer que le souverain pontife a entamé. L’énergie solaire, perçue comme le pilier du changement vers l’écologie est aussi un des atouts majeurs promus dans l’encyclique du pape François. Le pape n’y est pas allé de main morte en dénonçant le caractère soumis de l’homme par rapport à la technologie et aussi aux lois de la finance au point d’oublier comme il le dit « la casa commune » : la case commune, la terre. Ce message montre, d’un autre côté, l’opinion principale de l’Église catholique. Avec des milliards de fidèles autour du monde, cette opinion de l’Église catholique risquerait d’amener des bouleversements lors de la prochaine conférence sur le climat à Paris, dans six mois.