L'association blockchain et panneaux solaires permet à la fois de produire et de consommer sa propre énergie. Cette solution permet aussi de contourner plusieurs obstacles liés au développement du secteur.
Un marché récent
En juin, la puissance solaire raccordée au réseau a augmenté de 2,5 MW. Cependant, l'autoconsommation énergétique est un phénomène très récent en France. Ce secteur commence à se développer notamment à cause de la baisse des prix d'installation ou encore lever de plusieurs autres obstacles.
La blockchain
C'est la condition favorable qui vise à apporter une innovation séduisante pour les investisseurs. La blockchain est une technologie de digitalisation permettant de stocker les informations ainsi que de les transmettre en toute transparence, sécurité et permet la décentralisation. Pour faire simple, elle peut être associée à un cahier accessible à tous et gratuit. Tous le monde peut y écrire et personne ne peut effacer.
Elle servira de registre dans lequel sera noté l'origine de l’énergie verte. Cette tâche sera totalement automatisée.
Une promesse irréalisable ?
Si l’association de l’énergie solaire et blockchain paraît radieuse pour certains entrepreneurs, d'autres sont plus perplexes. La blockchain présente encore plusieurs limites, à la fois économique et écologique. Par exemple, pour la blockchain Bitcoin qui est un système informatique de monnaie numérique, l'alimentation des unités de calcul utiles pour sa mise en place demande l’équivalent d’énergie alimentant l'Irlande en 2014.
Une esquive du vrai problème ?
Pour Marc Jedlizcka , directeur de l'association Hespul, le problème ne se situe pas au niveau de la consommation d’énergie de ce système mais plutôt au niveau des acteurs qui tentent d'utiliser le réseau de distribution pour ne pas payer la participation à son entretien.
Ainsi, pour finir, l'association solaire et blockchain est une innovation qui pourrait changer la face de l'autoconsommation de l’énergie. Cependant, elle demande quelques améliorations pour dépasser certaines limites.