Cet appel d'offre a été lancé par le ministre de l'environnement 24 Août dernier sur une période de 3 ans et dont la sélection des lauréats se fera selon un niveau d'exigence environnementale très haut. Ce projet vise surtout à atteindre les buts fixés dans l'arrêté du 24 avril 2016 : 18200 MW à la fin de l'année 2023.
Les nouvelles capacités envisagées
Elles sont divisées en six tranches de candidature de 500 MW tous les 6 mois dont les dépôts de dossier seront limités pour ces six tranches le 1er février, 1er juin et 1er décembre 2017, 1er juin et 3 décembre 2018 et 3 juin 2019.
Les installations sont réparties en trois familles selon le cahier des charges qui a été publié le même jour par la CRE ou Commission de Régulation de l'Énergie : les installations photovoltaïques (PV) au sol ayant une puissance comprise entre 5 et 17 MWc, les installations PV ou autres installations de production d'énergie solaire entre 500 et 5 MWc et les installations sur ombrières de parking entre 500 et 5 MWc.
Le mode de sélection de ces projets
Cette sélection se fera en fonction de la pertinence de leur terrain d'implantation, de leur compétitivité économique et de leur sobriété carbone. Cela pour un haut niveau d'exigence environnementale assuré.
Pour réduire l'impact environnemental des projets, les conditions suivantes doivent être remplies : d'abord, la zone de l'installation doit être urbanisée ou en phase d'urbanisation d'un PLU ou d'un POS. Ensuite, elle ne doit pas se trouver sur un site dégradé ( pollué, terrain dégradé par l'activité minière, ancienne installation de stockage de déchets...), sur une zone humide, sur un terrain ayant fait l'objet de défrichement au cours des cinq années passées ou bien soumis à autorisation pour cette fin.
En conclusion, ce projet permet d'économiser de l'énergie tout en préservant l'environnement.